La philosophie  Lean regorge d’outils, de concepts divers et variés. Le « Chaku-Chaku » fait partie de cet ensemble d’éléments… mais quelle signification peut bien avoir ce drôle de terme !?

Je vous propose aujourd’hui de découvrir ensemble ce qui ce cache derrière ce principe qui, je vous l’accorde se rapproche plus d’un onomatopé crié en Japonais que d’autre chose !

Exemple d'une séquence dans cette configuration (Chaku-Chaku)

Exemple d’une séquence dans cette configuration (Chaku-Chaku)

Le terme « Chaku-Chaku » désigne en réalité le fait de placer différentes machines d’une même gamme de  fabrication dans l’ordre de la séquence à réaliser. L’objectif est que l’opérateur suive une sorte de « parcours optimisé » lui permettant de réduire le temps de manutention. Ainsi chaque déplacement servira à passer entre deux postes de travail.

Un autre intérêt de cette organisation est que nous limitons les stocks intermédiaires. En effet le fait de suivre la séquence va faire en sorte que nous n’aurons sur cette configuration qu’un stock de matière à l’entrée et un stock de produits finis (ou semis finis) en sortie de processus.

Enfin, le dernier point positif que je souhaite mettre en évidence est l’amélioration de la maîtrise de notre sacro-saint triptyque: QCD (Qualité/Coût/Délai). L’opérateur suivant  la séquence, il est garant de la qualité de l’article qui sortira en fin de cycle mais il aura également la main sur le cadencement et par conséquent il pilotera lui même son délai de fabrication.

Pour résumer, une séquence basée sur une organisation en « Chaku-Chaku » vous permettra (si elle est correctement alimentée) de travailler à la réduction de quatre de vos Mudas préférés: les stocks inutiles, les temps d’attentes, les mouvements inutiles et la non-qualité.