2015… le premier financement collaboratif via Ullule… tout cela parait bien lointain pour Shopopop. Souvenez-vous, nous avions présenté cette jeune pousse du dernier kilomètre il y a maintenant un peu plus de deux ans….

Depuis ce sont des clients comme E. Leclerc ou encore Intermarché avec qui travaille l’entreprise.

Nous avons donc recontacté Antoine CHEUL, co-fondateur de la start-up pour faire un point sur le projet et les ambitions.

Shopopop, un démarrage complexe qui aboutit sur de belles réussites

Après une petite traversée du désert le temps de trouver le business modèle de la livraison collaborative, Shopopop a décroché plusieurs partenariats de poids qui ont permis à la jeune pousse de devenir un acteur crédible aux yeux du marché.

Si bien qu’aujourd’hui c’est une équipe de 14 personnes (et bientôt plus) qui s’attèle à transformer l’essai et travaille d’arrachepied pour faire en sorte que les 2 500 livraisons mensuelles arrivent à bon port.

Le principal marché de l’entreprise est la distribution alimentaire et plus précisément le Drive. Ce qui n’empêche pas de compter également quelques fleuristes et pressing parmi ses clients…

Des projets dans le panier !

Les premières pierres de l’édifice étant solidement posées dans de grandes agglomérations, Shopopop s’active maintenant autour du milieu rural tout en continuant à se déployer dans de nouvelles villes.

Avec une croissance de 25% par mois… il y a des choses à faire et comme le dit Antoine CHEUL « il a fallu beaucoup de temps pour prouver le concept, maintenant on a eu l’accord de trois grands acteurs pour pouvoir travailler avec eux. Il faut par contre continuer à évangéliser le marché… ». Autant dire que les équipes ont du pain sur la planche.

 

Une stratégie bien huilée et une ligne directrice claire

Pour Shopopop, pas question de faire du « Uber » et de partir dans tous les sens sans avoir une vision précise de la rentabilité des nouveaux marchés.  Des pilotes sont en cours avec Decathlon, Eram et Leroy Merlin afin de déterminer la viabilité de l’activité sur d’autres segments d’activités.

Une stratégie assumée et rendu possible grâce à un capital libre qui enlève certaines contraintes par rapport à la concurrence (Pour rappel Shopopop est accompagné par le région Pays de Loire, Pick & Pack et Bamboo Business Angel).

La suite est toute tracée. Le premier chantier sera de continuer à évangéliser car « le collaboratif peut devenir la prochaine révolution » nous disait Antoine CHEUL.

Ensuite, comme nous le disions précédemment, l’entreprise regarde comment dupliquer les process existants à de nouveaux secteurs tout en identifiant la « bonne méthode » pour adresser le marcher.

Le collaboratif sur le segment du dernier kilomètre a donc de beaux jours devant lui !