Le stock est un poste d’immobilisation financière important pour les entreprises. Il convient donc de faire attention à sa gestion. Un supply chain manager aura donc pour objectif de mettre en place des fonctionnements pour concilier « maîtrise des stocks » et disponibilité de la marchandise pour les opérations. Car il ne faut pas l’oublier, une entreprise doit vendre et dégager de la marge pour survivre et continuer à se développer !
Nous allons donc nous atteler dans cette publication à présenter une organisation permettant de réduire les stocks. Après la GPA, nous allons maintenant parler du « Vendor Managed Inventory » ou « VMI ».
Le« VMI » ou « Réapprovisionnement continu »
Le « Vendor Managed Inventory » est un mode de gestion anglo-saxon.
Décrit comme un dérivé de la « gestion partagée des approvisionnements » , son fonctionnement est très simple. Le principe est qu’une entreprise « A » vendant du matériel électro-ménagé aura, sur sa surface de vente, seulement du stock dédié à la vente.
L’ensemble du stock de produits finis est géré par le fournisseur / producteur de l’article en question. Celui-ci aura à sa charge le réapprovisionnement des points de ventes du client. Pour cela, le client lui transmettra les données de stock, les données de ventes ainsi que ses prévisions.
Les limites du Vendor Managed Inventory ?
L’inconvénient du Vendor Managed Inventory est que le client ne gère plus du tout ses approvisionnements. Il perd une certaines maîtrise des opérations et, par conséquent, le fournisseur sera libre de lui livrer la quantité qu’il souhaite.
Ensuite, ce genre d’organisation nécessite une communication très performante entre les acteurs de la chaîne d’approvisionnement. En effet, le moindre « loupé » pourra avoir des répercutions importantes chez le client (surstock entraînant une hausse des coûts, rupture générant des pertes de commandes / clients…).
Ce fonctionnement doit donc à mon sens être déployé dans le cadre d’une stratégie SRM ou d’un partenariat solide. Engager les fournisseurs dans une logique de partenariat et réfléchir à une co-gestion des approvisionnements fait sens dans un monde où tout bouge très vite…
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